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AKIBA
Le jeu AKIBA distribué par FUNCO fut présenté successivement aux salons de PARIS et NUREMBERG au printemps 1994. L'accueil de la presse et du public fut enthousiaste.
Je développai par moi-même une version luxe en bois
destinée aux magasins spécialisés qui reçu également
un excellent accueil. J’ai par la suite revendu le stock à la société
FILSFILS, plus à même d’en assurer la distribution.
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Estimant qu’AKIBA était une « copie » de son jeu, la société ABALONE s'empressa de faire exécuter un constat de saisie descriptive par un huissier en plein salon, démarche spectaculaire visant à fonder une procédure et à jeter le discrédit sur mon invention.
Je déposai alors un modèle
à l’INPI pour en revendiquer pleinement la paternité
et clarifier ma position.
La société FUNCO présenta AKIBA au festival du jeu à
Cannes. Il y fit sensation mais désormais
suspecté de copie, n'obtint aucune distinction du jury.
Après dix ans de procédure, le procès
ABALONE / FUNCO s’est terminé par la déconfiture de
la société ABALONE, condamnée en retour pour procédure
abusive. Malheureusement la société FUNCO a disparue, victime
de la politique économique de sa maison mère et AKIBA n'est plus
distribué en Europe.
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